Naissance du Prince Impérial

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Cela s’est passé un 16 mars…

En 1856, naissait le prince impérial.

Première partie, sa petite enfance. Grâce à la photographie, le Prince Impérial eut de nombreuses photos.

Napoléon Eugène Louis Jean Joseph Bonaparte, Fils unique d’Eugénie de Montijo et Napoléon III.

Ce berceau d’apparat fut offert par la Ville de Paris à Napoléon III et l’impératrice Eugénie à l’occasion de la naissance du prince impérial.

Dessiné par l’architecte Victor Baltard, en argent ciselé par Pierre-Charles Simart, celle de l’aiglon par Henri Jacquemart, les émaux représentant les vertus cardinales exécutés par la manufacture de Sèvres sur des cartons d’Hippolyte Flandrin, les bronzes fondus par la maison Froment-Meurice et la menuiserie en bois de rose provenant des frères Grohé.

Il est exposé au musée Carnavalet.

Le Prince impérial fut baptisé le 14 juin 1856.

Détail du tableau de Thomas Couture.

Le Prince et sa mère, tableau peint par Franz Winterhalter en  1857.

Le Prince en 1857

Le Prince en 1858.

Dans la lignée des Bonaparte,

il fut, Napoléon IV. 

Enfant choyé par ses parents, il fit l’objet de toutes les attentions.

Le Prince en 1859

Le Prince en 1860

1861, déjà à cheval !

L’histoire des Strauss

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C’est dans la taverne de son père que naît, le 14 mars 1804, Johann Strauss, premier du nom et fondateur de la dynastie Strauss.

Les Strauss : ce sont un père et trois fils qui transformèrent la grande époque de Vienne en un divertissement brillant.

Johann Strauss a 7 ans quand sa mère meurt d’une infection. Son père se remarie. Johann est placé comme apprenti chez le relieur Johann Lichtscheidl. Il reçut un violon considéré comme jouet. Il se passionne pour cet instrument.  Lorsque son père meurt en se noyant dans le Danube, il a 12 ans.

Durant son apprentissage, il étudie la musique avec Johann Polischansky. Il obtient une place dans l’orchestre local de Michael Pamer comme le fit, avant lui, son ami Joseph Lanner.

Trois événements, en 1825, vont marquer la vie de Johann Strauss. Son mariage, la naissance de son premier fils et la création de son propre orchestre.

Il se maria avec Anna Streim, son mariage fut instable.

Avec Anna, il aura six enfants :

– Johann II,  né le 25 octobre 1825

– Joseph (né en 1827),

– Anne (née en 1829),

– Thérèse (née en 1831),

– Ferdinand (né en 1834

– Eduard (né en 1835).

Johann Strauss engagé depuis l’âge de quinze ans dans l’orchestre de danse de Joseph Lanner, forma cette même année 1825, son propre ensemble et commença à écrire de la musique pour celui-ci.

En 1834, il prit une maîtresse, Émilie Trampusch, de dix ans sa cadette. Johann Strauss mena avec elle, une double vie. Pendant trois ans, Anna Strauss se battra bec et ongles pour défendre ses droits, elle obtint le divorce en 1846, un exploit pour l’époque.

Avec Emilie, il aura huit enfants illégitimes, entre 1835 et 1846.

Emilia Trampusch,

Johann Trampusch,

Clementina Trampusch,

Carl Trampusch,

Jospeh Trampusch,

Maria Trampusch,

Theresia Trampusch,

Wilhelmine Trampusch,

Léopoldine Trampusch.

Johann. Strauss va se produire dans tous les bals de la ville. Rapidement il dirigea plus de 200 musiciens.

Il ne se contenta pas de rester à Vienne. Ses voyages et ses compositions vont lancer l’engouement pour les Valses qui séduisirent les Viennois et lui valurent d’éclatantes tournées en Europe.

Strauss gravit peu à peu les marches de la célébrité. Sa renommée va vite dépasser les frontières, et le conduire à Paris dont il rapporta  le quadrille et la polka.

En 1846, Johann Strauss est nommé directeur des  bals de la Cour d’Autriche au château de Schönbrunn sous les ors de la Cour de Sissi et François-Joseph.

Johann Strauss écrivit quantité de valses, cotillons, galops, quadrilles, polkas et marches, pour le plus grand bonheur de la cour Impériale.

Le plus grand succès de Johann Strauss père fut et est encore aujourd’hui la marche de Radetzky,marche militaire viennoise composée en 1848,  en l’honneur du Maréchal autrichien Joseph Radetzky von Radetz.

Le concert du nouvel an est une tradition à Vienne. Chaque premier janvier depuis 1939, dans la salle dorée du Musikverein à Vienne, ce concert se termine toujours par cette formidable marche.

Le fondateur de la lignée des Strauss meurt de la scarlatine, à 45 ans, à Vienne en 1849. Honoré de funérailles grandioses suivies d’un cortège de cent mille personnes.

 

 

Adolphe Steinheil et sa femme Marguerite Japy, une histoire peu banale….

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Cela s’est passé un 10 mars en 1850… une histoire peu banale…

En 1850, le 10 mars,  naissait le peintre, Adolphe Steinheil…

Son père Auguste Steinheil, peintre également, le décrit comme « timide, effacé mais sérieux, travailleur, ajoutant: sans personnalité, et sans beaucoup de talent ». Adolphe gagnait sa vie en réalisant des miniatures, ainsi qu’en restaurant des vitraux dans les églises.

La vie de ce peintre aurait pu être des plus banales, mais deux histoires dignes d’un roman policier à l’Agatha Christie, fit les unes des journaux. Trois protagonistes :

Félix Faure – Président de la République de l’époque, Marguerite Japy dit Meg qui deviendra l’épouse du peintre,  Adolphe Steinheil, rendu célèbre par la vie débridée de sa femme.

Marguerite, née le 16 avril 1869, appartenait à une riche et puissante famille dont la fortune venait des activités industrielles Japy, les célèbres machines à écrire. Marguerite, depuis ses 15 ans, fricotait avec les garçons de sa région, faisant la honte de sa famille. Elle fut envoyée par son père Edouard Japy, chez sa sœur Madame Herr. qui habitait Bayonne. C’est dans cette ville qu’Auguste Steinheil, restaurant les vitraux d’une église, fit la connaissance de Marguerite Japy, elle a 19 ans.

Le charme opère un peu entre eux et le mariage fut célébré le 9 juillet 1889. Elle a 20 ans, il en a 40.

Ils habitèrent dans une coquette villa enfouie parmi les arbres et les fleurs, au 6 bis de l’impasse Ronsin, rue de Vaugirard, dans le 15ème arrondissement de Paris.

Après la naissance de leur fille Marthe, le 25 juin 1891, le couple bat de l’aile, s’ils ne

voulurent pas divorcer, Marguerite et Adolphe vécurent en « bonne intelligence », mais sans intimité.

Marguerite est belle, éblouissante, raffinée, et irrésistible. Elle a étudié le violon et le piano, elle monte à cheval. Elle tient salon et toute la bonne société, Charles Gounod, Ferdinand Lesseps, René Lalique, Jules Massenet, François Coppée, Emile Zola, Pierre Loti, le Prince de Galles, s’empressait autour de cette femme séduisante.

C’est en 1897, à Chamonix, que Marguerite rencontra Félix Faure, alors Président de la République. Elle devint rapidement sa maîtresse. Cette relation dura deux années. L’arrivée de Félix Faure vaut à Adolphe des commandes de tableaux, chacun y trouva son compte.

A 22h00, le 26 février 1899, arrive ’inconcevable, Félix Faure est retrouvé mourant dans le salon bleu du Palais de l’Elysée. Marguerite est à ses côtés, les cheveux en bataille. Il meurt d’une hémorragie cérébrale survenue lors d’une fellation pratiquée par Marguerite Steinheil.

L’Etat essaya d’étouffer l’affaire, en vain. Ce fait-divers rendra encore plus célèbre Marguerite.

Elle vit venir de nouveaux prétendants, le ministre Aristide Briand, le roi du Cambodge ou encore l’industriel Maurice Borderel, et d’autres… Certains hommes vinrent aux expositions

pour espérer rencontrer l’épouse de l’artiste…

Marguerite aurait pu continuer à vivre une existence de demi-mondaine très bien entretenue,

sauf que, 10 ans plus tard….Deuxième épisode : quatre protagonistes : Marguerite, sa mère, son mari et les « voleurs ».

Nous sommes le 31 mai 1908, le valet de la famille arrive comme chaque matin et découvre : Dans une chambre, Adolphe Steinheil, mort, couché sur le dos, les jambes repliées sous lui, les mains jointes sur le ventre, le cou serré par six tours de corde. Dans une autre chambre, la mère de Marguerite, morte, elle était étendue sur le dos, en chemise, les jambes nues pendant hors du lit, étranglée, elle aussi. L’on retrouva ligotée et bâillonnée Marguerite qui a miraculeusement survécu.

L’hôtel particulier du couple a été dévalisé. Marguerite explique aux policiers avoir été attachée par trois hommes barbus en habits noirs et une femme rousse. Il manquerait selon Marguerite, 7 000 francs et des bijoux.Voilà comment débute l’affaire Steinheil appelée aussi L’Affaire de l’Impasse Ronsin.

Marguerite joue les veuves éplorées, mais personne ne crut en son histoire car durant l’enquête, elle ne cessa de varier dans ses versions, accusant sans cesse une personne à la place d’une autre.

Le juge d’instruction, M. Leydet, ordonne le 4 novembre 1908, qu’elle soit arrêtée et incarcérée à la prison Saint-Lazare, inculpée de complicité d’assassinat de son mari et de sa mère.

Un an plus tard, le 3 novembre 1909, le procès s’ouvre. Il fut très médiatisé. Le 14 novembre, après 5 jours d’audience, à la suite d’une plaidoirie de son avocat de plus de sept heures et faute de preuves tangibles, Marguerite est acquittée, sous les applaudissements, bien que le juge ait qualifié son discours de « tissu de mensonges ».

Elle partit vivre à Londres sous le nom de Madame de Serignac. Elle publia ses mémoires sans pour autant donner des informations sur le double crime. En 1917, elle fit un nouveau très beau mariage, elle devint lady en épousant lord Robert Abinger. Veuve en 1927, Marguerite meurt en 1854, à l’âge de 85 ans.

Elle s’est éteinte en paisible et fortunée retraitée britannique.

De cette affaire non élucidée, Pierre Dumayet, émet, avec d’autres journalistes, l’hypothèse selon laquelle la mère de Marguerite serait morte de peur à la vue d’un amant étranglant son gendre.Le meurtrier serait le Grand-Duc de Russie, l’affaire aurait été étouffée par le préfet de police Lépine, sur ordre du ministre de l’Intérieur Georges Clemenceau.

Pierre Dumayet : animateur de l’ORTF : En votre âme et conscience, émission de télévision judiciaire.

Ferdinand Chaigneau

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Le 6 mars 1830, naissait Ferdinand Chaigneau,  peintre français de l’École de Barbizon.

Epris de la nature, aimant les bois, les forêts, les champs, les animaux, il fut l’élève de Jacques Brascassat.

En 1858, Ferdinand Chaigneau s’installa à Barbizon, Il épousa en 1871, Marie-Louise Deger, ils auront 4 enfants : Thérèse née en 1874, Marguerite et Suzanne, des jumelles, nées en 1876 et Charles-Paul né en 1879.

Suzanne Chaigneau était violoniste, et professeur de violon réputée. Sa sœur jumelle Marguerite était violoncelliste Thérèse était pianiste, elles formèrent le Trio Chaigneau. Elles se sont produites en France et en Europe avant la Première Guerre mondiale.

Son fils Charles-Paul sera peintre également, il sera l’élève de son père et peindra des moutons.

Ferdinand Chaigneau expose pour la première fois lors du salon de mars 1848, avec le tableau, Souvenirs des Environs de Bordeaux. Dans ce Salon de 1848, on vit l’explosion de la peinture de paysage et de scène de la vie de province.

Dès ses premiers tableaux, Ferdinand Chaigneau va peindre des moutons, des paysages, des coins de bois, des plaines, des bergers. De 1868 à 1881, Jean-Ferdinand Chaigneau expose régulièrement à Paris et à Londres.

La peinture de Chaigneau devenait très recherchée et beaucoup de ses pièces étaient achetées par l’Etat. En 1865, l’Hiver et Carrefour de l’Épine. En 1870, Troupeau de Moutons en Plaine.

Artiste toujours actif, Chaigneau a commencé à enseigner et est devenu membre de la Société d’Instruction de Barbizon, qui était alors affiliée à la Ligue Française de l’Enseignement, dont il était le président.

Ferdinand Chaigneau meurt le 23 octobre 1906 à Barbizon.

Sa mort a marqué la fin d’une époque, mais, grâce à sa popularité auprès du public et des musées, ses contributions s’inscrivent dans l’histoire de la peinture française du XIXe siècle.

Pauline de Metternich

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Cela s’est passé au Second Empire et après.

Pauline de Metternich, comtesse Sándor de Slawnitz, célèbre aristocrate autrichienne, est née le 25 février 1836, à
Vienne. Nièce et belle-fille du grand chancelier Clément de Metternich. En 1856, elle épousa le prince Metternich
son oncle. Trois filles sont nées du mariage, Sophie, Pascaline et Clémentine.

Elle ne se trouvait pas belle, mais elle sut faire oublier son physique par son intelligence et son élégance. C’était une femme vive et spirituelle avec une silhouette remarquable par sa finesse.

Elle fut l’esprit le plus parisien de la cour impériale et de la vie mondaine du Paris du second Empire. Insurpassable dans l’organisation des divertissements, ses jeudis furent aussi couru que les lundis de l’impératrice Eugénie.

C’est Franz Winterhalter qui a peint son portrait, il a su la rendre belle. Elle porte une robe de Charles Frederick Worth, couturier français d’origine britannique, il fut le fondateur de la haute couture.

Elle écrivit un livre relatant ses souvenirs de 1859 à 1871, période où elle vécut à Paris pendant 12 années avec sa famille. Elle prit l’habitude de décrire les anecdotes, les détails de la vie à la cour impériale de Napoléon III et surtout la tendre amitié qu’elle a entretenue avec l’impératrice Eugénie. Tout est noté, les rencontres avec les princes et les princesses de la cour.

Dans ce livre, elle écrira sur Eugénie:  « j’étais subjuguée tant par sa grâce, sa bonté, que sa ravissante beauté. Les traits étaient d’une finesse extrême, l’expression des yeux doux et intelligents, le nez, la bouche, l’ovale de la figure, la forme de la tête, le cou, les épaules d’une rare perfection, les dents belles et bien rangées, le sourire délicieux ».

Parmi les anecdotes décrites dans le livre, Pauline de Metternich évoque la soirée où Prosper Mérimée voulut faire à la cour la « fameuse dictée de l’Académie ». Lorsque la dictée fut finie et corrigée, Mérimée se leva et déclara à haute voix le nom du lauréat, lequel, à la stupéfaction générale, était celui du prince de Metternich avec 3 fautes ! L’empereur en fit 75, l’impératrice 62, la princesse de Metternich 42, Alexandre Dumas fils 24.

Elle aida l’Impératrice à fuir Paris. Elle envoya secrètement les bijoux d’Eugénie à Londres dans une valise diplomatique.

Elle était née à Vienne, elle est morte dans cette même ville, le 28 septembre 1921, à l’âge de 85 ans.

Réalisation: Fanny Idoux
Musique: Joseph Labitzky

Charles-François Daubigny

Cela s’est passé un 15 février….. au Second Empire et après…

Naissance de Charles-François Daubigny à Paris le 15 février 1817.

Issu d’une famille de peintres, Charles-François Daubigny est très tôt initié à l’art par son père, Edmé-François Daubigny.

Père, oncle et tante sont peintres ou dessinateurs. Tous trois ont suffisamment de talent pour être reconnus et avoir accès aux Salons.

François Daubigny fut l’un des peintres fondateurs de l’école de Barbizon.et fut considéré comme un des précurseurs de l’impressionnisme.

Les artistes peintres affluèrent pendant près de cinquante ans entre 1825 et 1875. Dans ce village de Barbizon qui comptait à peine 80 habitants, il y avait 120 peintres installés en 1870.

Pour financer ses voyages, il accepta des besognes alimentaires : vignettes pour prospectus, il collabora aux livres et journaux illustrés. Il fit aussi de la restauration de tableaux au château de Versailles.

En 1842, il épousa Marie-Sophie. Un an plus tard naît leur fille Cécile.Ils s’installèrent à Fontainebleau et Charles-François peut maintenant travailler au cœur de la nature.

En 1846, vint au monde leur deuxième enfant Charles-Pierre. Il sera surnommé Karl, sera peintre également. En 1853, ils ont leur troisième enfant, Bernard.

Peintre de l’eau, en 1857, pour être encore plus près du motif et de l’eau qu’il aime tant représenter, le peintre achète un bateau : le « Bottin »Il y fit aménager une cabane pour pouvoir s’y abriter et dormir.

En 1852, alors qu’il est de plus en plus remarqué, l’Etat lui achète deux toiles. L’une d’entre elles, « La Moisson » se trouve au musée d’Orsay.

Sa notoriété s’affirme, Napoléon III acheta, en 1857, le tableau, « Le Printemps »

En 1860, l’Empereur acheta «L’Etang de Gylieu» reconnu comme pur chef-d’œuvre pour la représentation des reflets dans l’eau.

« La Neige », ce tableau suscita des critiques des plus virulentes lorsqu’il fut présenté au Salon

de 1873, malgré cela, il obtint un grand prix, il se trouve au Musée d’Orsay.

L’oeuvre de Daubigny se compose de 725 toiles, 182 estampes, 113 œuvres sur papier. C’est entre 1860 et 1870 que François Daubigny a produit le plus de tableaux.

Pris d’un malaise cardiaque, il meurt le 19 février 1878 à l’âge de 61 ans. Enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris, il repose auprès de Corot, son ami de toujours.

Fanny

Jules Verne

Cela s’est passé un 8 février……. au Second Empire et après.

Naissait, Jules Verne le 8 février 1828.

Jules Verne, poète romantique, arriva à Paris, en 1848, où une révolution l’attend. Lamartine, qui proclama la Seconde République, le 24 février 1848, déçoit rapidement. Dès le mois de juin, la décision de fermer les « ateliers nationaux » demandés aussi par Victor Hugo, provoqua une insurrection avec des barricades dans tout Paris, Deux mille personnes furent tuées.

Les Ateliers Nationaux, initiative des républicains, lancés par Louis Blanc, qui devaient fournir du travail à tous les chômeurs de la capitale. Mais la venue de toute la France de milliers d’hommes errants sans le sou a provoqué les premières émeutes.

Des élections complémentaires eurent lieu le 4 juin 1848, pour remplacer des députés élus dans plusieurs départements. Entrent à la Chambre Victor Hugo,  Pierre Leroux, Pierre-Joseph Proudhon  et un certain: Louis-Napoléon Bonaparte. Il sera élu premier président de la République en décembre 1848.

La plus grande partie de l’œuvre de Jules Verne est consacrée à l’exploration :  à pied, à cheval et en ballon.  Verne y développe les découvertes d’endroits inconnus voulant atteindre les « bouts du monde ».Jules Verne, est avant tout un conteur. Il sait merveilleusement raconter une histoire, la construire, ménager les coups de théâtre.

Jules Verne a commencé à écrire à l’âge de 12 ans.Il s’exprima à travers des poèmes romantiques qui  parlaient d’amour, des pièces de théâtre mais Il ressentit très vite une attirance particulière envers les récits d’aventures.

En 1856, il fit la connaissance

d’Honorine du Fraysne de Viane , une jeune veuve avec deux enfants. Ils se marièrent, en 1857, et eurent un fils, Michel, ensemble. Ils habitèrent à Amiens.

L’écrivain vit à Paris. C’est une capitale qui se prépare aux grands réaménagements de Napoléon III et du baron Haussmann.En 1862, Jules Verne, fit la connaissance de celui qui deviendra son éditeur : Pierre-Jules Hetzel, il signa avec lui un contrat pour les vingt années suivantes.

Le succès vient, en 1863, avec la publication de « Cinq semaines en ballon »,  le premier des Voyages extraordinaires. Un livre mêlant récit de voyage et aventure humaine. Trois hommes, l’inventeur du ballon, Samuel Fergusson et son ami Dick Kennedy, son domestique, Joe …Leur but ? Survoler l’Afrique, cinq semaines de voyage dans une étroite nacelle. Ce sera pour Jules Verne,  une occasion de parler technique avec cette nouvelle forme de ballon gonflé à l’hydrogène.

Jules Verne acheta deux bateaux, avec le premier, Le Saint Michel II, il sillonne la Manche et les côtes de l’Angleterre. Avec le Saint-Michel III, bateau en métal de 35 mètres de longueur, il fera de très grandes expéditions en Atlantique et Méditerranée.

Jules Verne fut un grand écrivain. Il a su marquer son temps en étant le précurseur de la « science-fiction ». C’était un visionnaire. Tout l’intéressait et l’inspirait, la science, la géologie, l’histoire, la géographie, le théâtre, la musique et la poésie.Jules Verne travailla pendant quarante ans à ses « Voyages extraordinaires » qui comptent 62 romans et 18 nouvelles.L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie.

Il décéda le 24 mars 1905 à l’âge de 77 ans.

Félix Mendelssohn Bartholdy

 

Cela s’est passé au XIX Siècle, un 3 février…… en 1809, naissait Felix Mendelsson Bartholdy.

compositeur de « Songe d’une nuit d’été » en 1826, plus connu sous le nom de marche nuptiale que vous écoutez.

Classé dans la période romantique, mouvement apparu à la fin du XVIIIème en Angleterre puis en Allemagne, il se diffuse à toute l’Europe jusqu’aux années 1850. Mendelssohn voyagera beaucoup dans le but d’élargir sa culture. Ses voyages lui ont inspiré certaines de ses plus belles œuvres.

Symphonie « Réformation » en 1832,Symphonie « Italienne » en 1833,Symphonie « Ecossaise » en 1842. Mais aussi ce concerto pour violon et orchestre en Mi Mineur Opus 64, que vous écoutez.

Mendelssohn était considéré de son vivant comme l’un des plus grands compositeurs européens, Il laisse une œuvre très féconde pour sa courte vie de 38 ans.

Fanny