Ferdinand Chaigneau

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Le 6 mars 1830, naissait Ferdinand Chaigneau,  peintre français de l’École de Barbizon.

Epris de la nature, aimant les bois, les forêts, les champs, les animaux, il fut l’élève de Jacques Brascassat.

En 1858, Ferdinand Chaigneau s’installa à Barbizon, Il épousa en 1871, Marie-Louise Deger, ils auront 4 enfants : Thérèse née en 1874, Marguerite et Suzanne, des jumelles, nées en 1876 et Charles-Paul né en 1879.

Suzanne Chaigneau était violoniste, et professeur de violon réputée. Sa sœur jumelle Marguerite était violoncelliste Thérèse était pianiste, elles formèrent le Trio Chaigneau. Elles se sont produites en France et en Europe avant la Première Guerre mondiale.

Son fils Charles-Paul sera peintre également, il sera l’élève de son père et peindra des moutons.

Ferdinand Chaigneau expose pour la première fois lors du salon de mars 1848, avec le tableau, Souvenirs des Environs de Bordeaux. Dans ce Salon de 1848, on vit l’explosion de la peinture de paysage et de scène de la vie de province.

Dès ses premiers tableaux, Ferdinand Chaigneau va peindre des moutons, des paysages, des coins de bois, des plaines, des bergers. De 1868 à 1881, Jean-Ferdinand Chaigneau expose régulièrement à Paris et à Londres.

La peinture de Chaigneau devenait très recherchée et beaucoup de ses pièces étaient achetées par l’Etat. En 1865, l’Hiver et Carrefour de l’Épine. En 1870, Troupeau de Moutons en Plaine.

Artiste toujours actif, Chaigneau a commencé à enseigner et est devenu membre de la Société d’Instruction de Barbizon, qui était alors affiliée à la Ligue Française de l’Enseignement, dont il était le président.

Ferdinand Chaigneau meurt le 23 octobre 1906 à Barbizon.

Sa mort a marqué la fin d’une époque, mais, grâce à sa popularité auprès du public et des musées, ses contributions s’inscrivent dans l’histoire de la peinture française du XIXe siècle.